«La principauté d'Ambroise, situé en Europe méridionale, est un état à l'économie florissante où la plupart des pays européens placent leurs avoirs en toute sécurité, compte tenu de sa stabilité économique. C'est pourquoi la communauté européenne, voire même internationale ne se mêle pas de la situation politique de cet état gouverné d'une main ferme par le prince Alphonse. Celui-ci étant atteint de la maladie d'Alzheimer, c'est son fils Frédéric, un mégalomane totalitaire qui est nommé régent de la principauté et qui laissera libre cours à ses penchants immoraux. La population d'Ambroisie est divisée en trois catégories distinctes: les étincelants, qui représentent la bourgeoise et l'aristocratie, ne travaillent pas pour la majorité et profitent tout simplement des plaisirs de la vie. Les mitoyens, classe se situant au centre, ont, pour la plupart, un travail spécifique et moyennement rémunéré et ont accès parfois à une demeure propre à eux, mais dépourvue de terrain ou de dépendances. Ils ont accès à certaines rues des principales villes, mais tout échange avec les étincelants est prohibé, ainsi que tout contact avec les inférieurs qui forment la sous-classe du pays. Ces derniers sont confinés dans des travaux d'usine surtout centrés sur les centrales d'énergie du pays. Ils habitent dans des demeures souterraines et ne sont que rarement autorisés à sortir à l'air libre. Il est donc évident pour la lignée des princes qu'il est de mise de diviser pour mieux régner. Depuis que Frédéric a été nommé régent et surtout suite à ses agissements indécents, la révolte gronde au sein des inférieurs et même chez certains mitoyens. Ce mouvement de contestation prend de l'ampleur dans les grandes villes de l'état que sont Bonneville, Dorchest et Brougham, la capitale, et est dirigé par deux inférieures qui se font appeler ''Le Bicéphale''. Une armée secrète s'organise pour prendre le pouvoir. Mais si le régime princier est renversé, cela sera-t-il pour le mieux ou assisterons-nous à un nouvel ordre dicté par la colère et la vengeance? L'oppresseur deviendra-t-il victime à son tour? Le fragile équilibre entre le bien et le mal pourrait alors bien être fortement ébranlé.»